- Valérie CHANAL >> Valérie Chanal est professeur de management stratégique à l'Université Pierre Mendès France et à l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble. Ses travaux de recherche portent sur les aspects stratégiques et organisationnels du management de l'innovation : changements de modèles d'affaires (business models) liés à l'innovation, management des processus d'exploration, modèles d'innovation ouverte etc...
Elle a animé pendant quatre ans l'équipe de recherche Umanlab et elle est actuellement directrice de Grenoble Institut de l'Innovation (G2I).
- Dominique DAVID >> Dominique David est expert senior en électronique et traitement de l'information et du signal au CEA-LETI à Grenoble. Il a conduit différentes recherches essentiellement en vision par ordinateur et en capture du mouvement. Il s'intéresse aux relations entre les arts et les sciences depuis de nombreuses années, tant au niveau professionnel que par sa pratique artistique amateur. Il a eu l'occasion de collaborer étroitement avec de nombreux artistes, en particulier au sein de l'atelier art-science.
- Grégoire HAREL >> Diplôme de l'ENA et de l'université de Cambridge au Royaume Uni, Gregoire Harel est charge au sein d'Universcience, établissement réunissant le Palais de la découverte et la Cite des sciences et de l'industrie, du développement du programme arts sciences et technologies. Il coordonne par ailleurs l'initiative Estim qui réunit 50 partenaires autour du développement de la CSTI en France.
- Horst HÖRTNER >> Horst Hörtner is a media artist and researcher. He is expert in design of Human Computer Interaction and holds several patents in this field. Hörtner is founding member of the Arts Electronica Futurelab in 1996 and since then directing this atelier/laboratory. He started to work in the field of media art in the 1980ies and co-founded the media art group x-space in Graz/Austria in 1990. Horst Hörtner is working in the nexus of art & science and giving lectures and talks at numerous international conferences and universities.
- Pascal KEISER >> Je suis motivé par des projets hybrides entre culture, technologies IT et développement économique. Depuis 2005, je dirige la partie numérique du projet Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture autour de divers projets structurants dont j’ai assumé la coordination, à partir de technocité, centre de formation continue NTIC dont j’assume la direction générale, et du manège Mons+Maubeuge, centre culturel transfrontalier où je dirige le département numérique.
J’ai pu faire accepter par la ville de prendre la thématique originale « Where technology meets culture » comme axe directeur du projet 2015, que nous avons défendu avec succès devant le jury européen.
Les deux projets principaux structurants au niveau culturel ont été le CECN (centre des écritures contemporaines numériques), axé sur la formation continue aux technologies numériques pour les professionnels des arts de la scène et les résidences de création numériques. Le CECN est financé par un
programme interreg franco-belge depuis 2004 et regroupe Charleroi/Danses, Danse à Lille, Le Fresnoy, Art Zoyd, technocité, le manège.mons et le manège Maubeuge.
Le projet interreg Transdigital regroupe des structures culturelles, des centres de recherche universitaires et des réseaux d’entreprises et a pour vocation d’accompagner des projets artistiques avec des partenariats avec le monde de la recherche et de l’entreprise. Les opérateurs sont le centre d’art Vooruit et le centre de recherche IBBT à Gand, Le Fresnoy, Lattitudes Contemporaines à Lille, technocité et le manège.mons à Mons et le manège de Maubeuge.
Dans le cadre de ces projets, nous accompagnons par exemple des artistes comme Eric Joris, présent en Avignon cet été avec du théâtre immersif, Denis Marleau présent en 2009 avec des robots, Steven Cohen avec des projets de tissus intelligents.
Depuis 2006, je co-dirige au sein du manège Mons+Maubeuge le festival international VIA avec Didier Fusillier, m’occupant du versant belge qui inclut des rencontres professionnelles arts de la scène/technologie et le focus théâtre réalisé avec l’ONDA et l’Institut Français.
http://www.youtube.com/results?search_query=pro+via+2011&aq=fr Enfin, je suis depuis 2006 vice-président du conseil d’administration des Halles de Schaerbeek, l’un des principaux lieux culturels bruxellois.
Parallèlement à ces activités culturelles, je suis également en charge de la partie économique du dossier Mons 2015 baptisé « Digital Innovation Valley », qui accueille aujourd’hui des entreprises comme Google, Microsoft, IBM, Cisco, des centres d’innovation et près de 40 entreprises innovantes dans les technologies numériques.
- Fabienne MARTIN-JUCHAT >> Fabienne Martin-Juchat est professeure des universités en sciences de la communication, Directrice du département des Sciences de l’Information de la Communication – Institut de la communication et des médias de l’Université Grenoble 3. Elle est également chargée d’une mission sur les questions de valorisation des humanités, des langues et de la culture au sein de son université. Ses recherches portent sur la modernité et le développement de l’économie et de la communication affectives.
- Thierry MÉNISSIER >> Thierry Ménissier, né en 1964, agrégé de philosophie (1990), docteur de l'Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (Centre Raymond Aron, Paris) en « études politiques » (2000), habilité à diriger les recherches en science politique (IEP Grenoble, 2008). Maître de conférences de philosophie politique au Département de philosophie de l'Université Pierre Mendès France – Grenoble 2, chercheur dans l'équipe Philosophie, Langages & Cognition, participe aux travaux consacrés à l'innovation dans le cadre de Grenoble Institut de l'Innovation et de la structure fédérative de recherche Innovacs (Innovation, Connaissance, Société).
Président de la Société alpine de philosophie depuis 2005.
Axes de travail :
- Histoire de la philosophie politique : Machiavel et la pensée historico-politique florentine ; les identités collectives formalisées par les concepts de cité, d'empire et d'Etat-nation.
- Théorie politique normative : républicanisme et démocratie / une confrontation entre le républicanisme « continental » et le néorépublicanisme, menée à la lumière des travaux de la science politique sur la notion de participation ; « rénovation » du républicanisme continental à partir de la construction de la notion d'intérêt général et de l'examen du thème de la corruption civique.
- Philosophie politique, innovation technologique et sociale, société démocratique.
- Gilles ROUSSI >> Mon travail :
Dans un premier temps il me faut revenir à la définition , globale, de l'artiste.
Prenons wikipédia qui nous dit ceci :
Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes. Ses œuvres sont source d'émotions, de sentiments, de réflexion, de spiritualité ou de transcendances. Depuis le XVIIIe siècle, l'expression est principalement utilisée à propos des accomplissements de l'humanité différent des sciences et du droit, bien que pour l'anthropologue Lévi-Strauss la démarche de l'artiste relève à la fois de celle du bricoleur et du scientifique.
Cette dernière version , celle du camarade Lévi-Strauss me convient assez bien, en réalité pour le côté bricolo je pense luxe !
En effet bricoler avec du wrapping et des cadences de fréquences avoisinant le million de hertz ça me paraît luxueux !
Mais revenons au fait que je revendique , modestement, le fait de faire des machins à caractère artistique.
En premier lieu mes machins , pour plus de compréhension , on nommera ces derniers : sculptures.
Ces sculptures dis-je sont considérées comme telles car elles n'ont d'autre but que le fait de séduire, voire d'interroger, un point c'est tout!
En réalité elles ne servent strictement à rien si ce n'est d'interroger le spectateur pour l'utilité de leur présence, et aussi de témoigner d'une culture , la nôtre en particulier , et ce à un moment précis :
le moment présent !
De plus, elles sont faites à partir d'une technologie sophistiquée, certes , mais obligatoirement manufacturée, en effet le wrapping ne peut être effectué qu'à la main d'où son coût exorbitant et sa rareté sur le marché des nouvelles technologies : seul le « cray » et autres ordinateurs de recherche bénéficient à ce jour d'une telle technologie ; Ce fait de réalisation me met donc à l'abri de pas mal de choses même si parfois il contribue à l' obération de mes finances .
Mon travail se passe aisément de signature, il peut être en « licence libre » on peut le copier si on en a les moyens.
Il fait appel aux techniques contemporaines, il illustre les moyens du moment , et surtout il garde en mémoire des textes , qui un jour ou l'autre , se verront effacés par le temps !
La technique de l' offset ne permet pas la pérennisation de l'écriture dans les livres d'aujourd'hui, seul le burin d'un scribe peut prétendre à cette fonction .
Pour autant on peut regarder du côté de l'inscription en « gravant » en mémoire de silicium !
Bref c'est en cela que je prétend, toujours, avoir des choses à dire, de faire ces « bidules » que moi je considère comme sculptures, pour qu'un jour , peut être , ces dernières soient considérés comme telles !
amicals et chaleureux souvenirs